Notre artisan partenaire
La maison PHILIPPE AURIAN a été créée en 1981. Elle dispose de deux chais : le chai d’Apéritifs et Liqueurs route de Nérac au Chemin de l’écluse d’Autièges et le chai rue des Carmes à Condom pour les Armagnacs. En tant qu’artisan inscrit au registre des métiers Philippe Aurian fabrique lui-même les Apéritifs et les Liqueurs. Distillateur en vins et armagnacs depuis 1880, la famille Aurian avait proposé son armagnac à l’exposition universelle de Paris en 1900. C’est en 1980, ayant fini ses études à l’école hôtelière de Toulouse, que Philippe Aurian rejoint le métier familial où Jean, son père toujours en activité, lui apprend les assemblages ainsi qu’une devise : la qualité plutôt que la quantité. Il décide alors de créer sa propre affaire avec son épouse. Grâce à sa structure légère (19 personnes et jusqu’à 24 en saison) son entreprise a la faculté de s’adapter facilement aux besoins du marché et aux désirs des clients. La gamme de liqueurs traditionnelles souhaite répondre aux attentes du consommateur souhaitant déguster à l’Apéritif un produit fruité, frais et si possible sans plus d’alcool qu’un verre de vin.
Sa région
La nouvelle grande région Occitanie est composée des deux anciennes régions administratives métropolitaines Languedoc Roussillon et Midi-Pyrénées réunissant treize départements. Structurée par deux pôles urbains dynamiques, Toulouse et Montpellier, la région Occitanie, avec une superficie de 72 724 kilomètres carrés et une population de 5,6 millions d’habitants, bénéficie de nombreux atouts. Occupant aujourd’hui environ le tiers de la France l’espace occitan n’a aucune frontière politique mais des critères culturels et surtout linguistiques permettent de l’établir. A cet égard, elle constitue l’une des plus importantes minorités ethniques d’Europe. Ses climats, reliefs, cultures et types sociaux sont très diversifiés. C’est la langue avec ses dialectes qui a permis au lien social de s’instaurer. Au moyen age, il existait des comtés, des duchés très puissants comme des États (Gascogne, Limousin, Auvergne, Provence). Ces anciennes provinces tout comme leurs terroirs sont réhabilitées de nos jours pour le tourisme, le folklore ou le commerce.
La fleur
Déjà présente au Moyen-Age, la violette est aussi citée par le poète Pierre Goudouli au XVIIème siècle. Mais la légende préférée des Toulousains, veut qu’un soldat piémontais ait offert une violette de Parme à sa dulcinée, qui habitait à Saint-Jory. C’est ainsi que la violette serait arrivée à Toulouse. En 1908, la coopérative des producteurs de violette et d’oignon est créée. Elle comptera jusqu’à 600 producteurs. Il y a encore 50 ans, la violette se cultivait en plein champ. Sa récolte se faisait au sol, le dos courbé. Au fil du temps et des bouturages, la plante a peu à peu dégénérée. Dans les années 80, une équipe de scientifiques décide de la relancer sur deux aspects : d’abord de passer d’une culture en plein champ à une culture en pot, hors-sol puis de régénérer la plante grâce aux plants in vitro. A grande échelle, le test sera un échec. La violette a peu à peu perdu en notoriété face aux nombreuses plantes exotiques, mais se met doucement au goût du jour au travers de sirops, liqueurs, pâtisseries et confiseries à la saveur raffinée inégalable.